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Le blog d'Eva Roque

L'image du jour #2

L'image du jour #2

Il y a l'image.

Le sourire de deux femmes.

Et puis, il y a l'histoire. Celle que j'avais oubliée. Celle qui donne du sens à ces regards. A celui d'Ella Fitzgerald. Et celui de Marilyn Monroe.

 

1954 - Hollywood - Club Le Mocambo

Bien qu'auréolée du récent statut de diva du jazz, Ella Fitzgerald est interdite dans certains clubs. La faute aux lois raciales. La faute à cette couleur de peau qu'elle n'a pas choisie.

En cette fin d'année 54, Marilyn Monroe, fan de la chanteuse, se fendit d'un appel auprès du patron du Mocambo, peu enclin à ouvrir les portes de son établissement à Ella Fitzgerald. Sauf quand... Marilyn lui assure de venir chaque soir où se produira la chanteuse...

Un chantage affectif, certes.

Une façon surtout de lutter pour l'égalité des droits.

Marilyn tint promesse. Présente, là, au premier rang, pour applaudir Ella. à chaque concert.

 

Cette histoire ne relève pas du mythe moderne que nous affectionnons dans le domaine artistique. Elle a été racontée et reracontée par Ella Fitzgerald notamment qui avouait :"Marilyn Monroe était une femme un peu insolite, en avance sur son temps. Et elle ne le savait pas".

 

60 ans plus tard, ces deux regards n'ont rien perdu de leur éclat.

60 ans plus tard, l'égalité des droits continuent d'être une lutte permanente.

60 ans plus tard, les clubs de jazz sont devenus des lieux de Liberté et de Tolérance.

 

 

Merci à Marc (@marco91300) qui m'a envoyé cette photo ce matin....

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V
Même si il y a une petite faute ( de frappe ;)) sur #Marilyn, j'adore ce billet... <br /> Merci Eva
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E
Je corrige et je vous autorise à me donner 15 coups de bâtons !
M
Et pourquoi pas un texte sur Gisèle et Alain ?
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P
Bonsoir Eva, effectivement heureusement que Marilyn était présente pour convaincre des talents de Ella Fitzgerald auprès du patron du Mocambo. <br /> <br /> Ses différences de couleurs n' existaient plus face au talent !<br /> <br /> Très belle preuve de dévouement qui devint une constante.<br /> <br /> Merci Eva pour ce billet .
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